Qu’est-ce que l’électrostimulation ?
19 novembre 2021L’électrostimulation vise à utiliser un appareil qui envoie des micro chocs électriques allants jusqu’à 150 hertz, c’est ces derniers qui ordonnent à nos muscles de se contracter. Ces décharges sont normalement envoyées par le cerveau à hauteur de 65 hertz, la contraction est donc provoquée de manière artificielle.
À quoi sert l’électrostimulation ?
Les principales raisons qui motivent son utilisation sont le renforcement physique, la récupération par un système de drainage, la dminution des courbatures, la rééducation, et dans certains cas le traitement d’un problème de santé.
L’utilisation de cette méthode permet d’augmenter les contractions musculaires pendant un effort physique grâce à des électrodes qui sont patchés sur le corps. L’intensité des décharges et le placement des électrodes diffèrent en fonction de l’objectif.
Comment l’utilise t’on ?
L’électrostimulation fait appel à des petites électrodes posées sur la peau. Les électrodes sont de petits disques collants qui se retirent sans trop d’inconvénients à la fin de la séance, ils sont reliés à un boitier électronique avec lequel on choisit le mode et l’intensité du programme, il y a par exemple un mode récupération avec de faibles décharges à répétitions rapides ce qui permet de détendre le muscle sans le contracter.
La séance peut être interrompue à n’importe quel moment, et si le programme n’est pas assez efficace selon le ressenti de la personne ou de ses résultats, il peut être intensifié au milieu du programme.
Est ce que ça marche ?
Si l’on prend l’exemple du bodybuilding qui consiste à contracter les muscles de manière répétitive par le biais d’exercices musculaires, cela donne lieu à une croissance des muscles afin de répondre aux efforts qui seront demandés pour la séance suivante. L’électrostimulation contracte également les muscles de manière répétitive, donc logiquement le même phénomène de croissance devrait être observé.
Malheureusement ce n’est pas si simple, pour l’instant aucune étude à permis de prouver qu’il était possible d’obtenir des résultats significatifs. Cela peut en partie être expliqué par le fait qu’il n’y ait aucune charge externe, il n’y a pas de surcharge progressive, et pour finir on ne retrouve également pas l’amplitude des mouvements qui joue un rôle majeur dans la croissance musculaire.
Donc, en musculation, cet appareil ne doit pas être considéré comme un outil de développement musculaire mais plutôt comme le moyen d’accompagner des séances intensives grâce à une amélioration de la récupération par exemple.
Il faudra donc s’entraîner d’une manière ou d’une autre, d’ailleurs nous vous invitons à consulter ce site qui vous donnera les bons conseils pour débuter en musculation.
Est ce que c’est mauvais pour le corps ?
Dans la musculation, les innovations sont nombreuses cependant il est important de vérifier que ces outils n’affectent pas la santé des sportifs. Nous allons voir que l’électrostimulateur n’est pas mauvais pour la santé et que ses usages sont bénéfiques à condition qu’il soit utilisé de la bonne manière.
Quels sont ses différents usages pour la santé ?
Comme nous l’avons vu juste au-dessus, l’électrostimulateur n’est pas mauvais pour la santé, il est même prescrit par les médecins dans certains cas.
Il peut s’avérer très efficace lorsqu’il s’agit de traiter certains problèmes comme le stress, une mauvaise circulation du sang, des maux de dos etc… L’électrostimulateur est même parfois utilisé par les kinésithérapeutes lors de leurs séances… D’un point de vue médical et si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à aller directement chez un professionnel de la santé.
Quelles sont les contre-indications ?
Nous savons qu’il n’y a généralement aucun problème à l’utilisation de cet appareil, cependant même si les décharges sont faibles… Dans certains cas comme l’épilepsie, une fracture récente ou les risques d’hémorragies, il est nécessaire de demander conseil à un professionnel de santé.
Sachez tout de même qu’il faut éviter de poser les électrodes sur des brûlures, des plaques d’eczéma ou bien même une plaie trop récente.
